Lib'Mag live


Libmag 53

Nous allons bien, merci

Il le reconnait lui-même, bien confortablement assis dans  son fauteuil et dans la pénombre de son bureau; il n’est pas du matin. Le rendez-vous se fera donc vers les quatorzeheures, à l’heure où les braves travailleurs comme moi débauchent  pour rejoindre leurs pénates et regarder « Questions pour un Champion ». A l’heure où lui, Daniel Casenove, patron de boite, atterrit sur la planète terre, au 3, rue de l’Industrie et qu’après quelques étirements, un bon kawa et deux sucres, sera fin prêt pour attaquer une belle journée et être le «Champion de la Nuit»…Les présentations sont superflues  car nous nous connaissons déjà et j’ai pu apprécier Daniel lors de notre première rencontre à l’occasion de l’ouverture du « White House », la discothèque qu’il manage. Ma visite est de courtoisie et j'en profite pour faire un point avec lui sur l’évolution du club. 

Daniel CASENOVE :
- Pour Tony VANCRAEYERNEST, le financier et pour moi même, le manager, il fallait que nous donnions une vraie identité au lieu. Nous avons tout cassé, tout refait et avons investi dans la communication. Nous nous sommes inspirés de nos expériences parisiennes pour la conception, l’organisation et l’animation du site. 

LIB’MAG :
- Parlons sécurité. Car, souvent, certains entrefilets dans la presse nous alertent à ce sujet !


Daniel : 
- C’est une de nos priorités et nous avons travaillé en collaboration étroite avec les instances locales, la municipalité, préfecture et forces de l’ordre pour mettre en place les meilleurs outils actifs et préventifs. Nous avons exigé de notre société parisienne de sécurité avec laquelle nous travaillons depuis longtemps, qu’elle recrute en Gironde les agents rattachés au White. Ils sont en tout neuf, dont un maître chien, un physio et un médiateur. Nous sommes un acteur économique important pour Libourne et jouons le jeu au niveau local. Nous avons créé à ce jour plus de vingt emplois directs ou indirects. C’est à ce prix là que nous gagnons notre notoriété, nous en sommes très conscients. Tout est organisé pour que notre client se sente le plus en sécurité possible depuis l’extérieur avec la barrièrage, un quadrillage de vidéosurveillance, une « zone franche tampon », une entrée filtrée avec détecteur de métaux jusqu’à l’intérieur de l’établissement avec, toujours dans un esprit sécuritaire, le vestiaire obligatoire pour éviter tout désagrément de vol, le service à table et l’équipe de sécurité présente, discrète et  efficace.

LIB’MAG :
- Parlons alcool et prévention.

Daniel :
- En ce qui concerne ce sujet, nous avons mis en place un système de navettes qui, par réservation et pour un montant symbolique de cinq euros, vient vous chercher à domicile et vous ramène aux horaires convenus avec le chauffeur. Nous avons également passé des accords avec l’hôtel Mercure qui nous réserve toute la nuit la possibilité de chambres à un « prix privilège » de 50€ au lieu de 140. Vous voyez bien que nous mettons tout en œuvre pour le meilleur confort et sécurité de notre clientèle. Notre personnel est formé pour toutes éventualités. Le monde de la nuit est un métier !

LIB’MAG :
- Et la fête dans tout ça?

Daniel :
- Pour ça, laissez-nous faire, laissez-vous porter, c’est notre domaine depuis des décennies ! Au «White House», chaque nuit sera encore plus belle, encore plus surprenante, plus magique et inoubliable. Alors, plutôt que de grands discours  venez et découvrez ! Toute l’équipe vous réserve son meilleur accueil et la nuit est à nous…en toute sécurité bien entendu.

WHITEhouse!
www.whitehouse.fr