Lib'Mag live


LibMag 51

Joyeux Lisette !

- Vous devenez vraiment une athlète émérite Chère Madame Lisette. Non contente de vous être inscrite à la salle de sport Vita Liberté, je constate que votre bicyclette ne vous quitte plus jamais, et que vous avez choisi ce moyen de transport malgré vents et marées et cette température hivernale, pour sillonner fièrement notre bonne ville de Libourne!

-Vous voyez bien Monsieur le Journalis’ qu’être en forme n’est pas toujours qu’une question d’âge mais bien aussi de mental. Depuis que j’ai redécouvert les joies du deux roues, je redécouvre également ma ville, je la vois d’un autre œil, je l’explore, la parcoure, je patrouille depuis le Verdet jusqu’aux Dagueys. En passant par la presqu’île de Condat, le véritable poumon de Libourne comme le disais le Licorisse, où j’en profite pour faire ma petite escale de courtoise chez l’ami Rossi à sa « guinguette-mi-zoo-mi-parc-d’attraction ». Ha ! ce n’est pas Disneyland ni le Puy du Fou là-bas! Mais le bonhomme qui  n’est pas sans faire penser à Astérix pour le parc mais aussi à Obélix pour le reste s’escrime toute l’année pour que tout Libourne puisse, à peu de frais, à deux minutes du centre ville, prendre l’air en famille, s’oxygéner et profiter de la nature dans sa guinguette comme au bon vieux temps des congés payés, aux son de l’accordéon sur les bords de Marne qui, en l’occurrence sont, ici, ceux de la Dordogne…Au retour de ce petit paradis, et pour ne pas être dépaysé, un petit arrêt à la Chapelle Royale de Condat pour admirer l’avancée des travaux et la fin des premières tranches de sa rénovation réalisées grâce à la volonté et aux subsides récoltés par l’ « Association pour la restauration de la Chapelle ». A ce jour, le résultat est magnifique Hélas, ce ne sera pas cette année que Noël y sera célébré, mais c’est promis, juré, ce sera pour l’an prochain. Ici, je me pose toujours la question de ce qu’il en est devenu de cette fontaine miraculeuse, autrefois lieu de pèlerinage, qu’il y avait dans le jardin du presbytère qui aujourd’hui est privé. On y allait et, pour quelques pièces jetées à l’eau, on y retrouvait en échange une meilleure vue aux dires des bigotes…Ce ne sont que des souvenirs d’enfance dont quelques piécottes chouravées traînent encore dans mon coffre à trésors de jeunesse…Donc je musarde au grés des chemins, je chemine au grès des sentiers, longeant parfois les quais pour rejoindre le centre ville, croissant notre ami Dubois sur les quais du Priourat qui, comme le Marius du bar de la Marine, avec sa vareuse marine et torchon à la main, dresse ses tables de son « P’tit Maroc » embaumant l’atmosphère de senteurs méditerranéennes, de safran, d’huile d’olive, de thé à la menthe et de semoule fumante…Fermant les yeux un instant, je me vois sur le quais du siècle dernier fourmillant de dockers, tonneliers, de matelots et négociants, débordant d’activités, alignant les barriques, accueillant les gréements et gabares bondées de tonneaux et de victuailles. Croisant quelques pêcheurs à la ligne et des Panisse et des Môssieu Bun Libournais. Je rejoins, toujours dans ma rêverie et en pédalant le quai Souchet où, à l’ombre des platanes, concourent les boulistes et s’embrassent quelques amoureux sur les bancs publics…bancs publics…bancs publics.

- Je vous trouve bien romantique Madame Lisette…

- C’est le miracle du deux roues, de la bicyclette, de la redécouverte de la natures et de la joie de vivre, espèce de Malandrin, d’obnubilé de l’auto, de maniaque du volant… Et puis, je prépare mon dossier.

- De quel dossier voulez-vous parler Lisette ?

- Vous la foutez mal pour un « journalis’ » ! Vous n’êtes peut-être pas au courant qu’il va y avoir des élections municipales en 2014 et qu’à cette occasion, l’équipe actuelle, après le bilan des réalisations faites et promises lors du dernier mandat, lance donc trois grands débats publics dont celui de la place de la bicyclette dans le Libourne de demain. Grands sujet pour l’avenir sans parler des deux autres thèmes  qui sont : « être jeune à Libourne » et « être sénior à Libourne », vous voyez l’immensité du débat !!!...

- En effet, la tâche est bien grande. Mais en attendant, j’espère bien Chère Lisette que, pour les fêtes de fin d’année, vous nous ferez l’honneur de ranger quelques heures votre vélo au garage, pour faire le tour de la bastide en train…le Petit Train du Père Noël bien entendu.

- Je ne raterai pas ça pour tout l’or du monde. Cette année encore Libourne va dignement fêter Noël, normal ; c’est la ville du Père Noël. L’Association des Commerçants avec la Mairie ont mis les petits plats dans les grands. Toujours des illuminations avec des sapins gigantesques, de la musique, la patinoire et tous les stands gratuits de maquillages, magie, sculpture sur ballon, à découvrir comme vous me le disiez à bord du petit train, mais aussi une grande nouveauté cette année ; la maison du Père Noël. Vous pensez qu’accueillant le Père Noël pendant ces fêtes, Libourne devait lui proposer une demeure digne du bonhomme !!! Ce sera la maison Robin où il sera à résidence avec son magnifique jardin décoré pour l’occasion. Dans cette belle maison bourgeoise qui accueillait autrefois le musée Robin, les enfants pourront venir le voir, le photographier, déposer la lettre dans la boîte de la Poste et profiter de spectacles gratuits et de goûters. De merveilleuses animations que la ville et les commerçants ont voulu gratuites pour le public. Il suffit de retirer les « pass » offerts par les commerçants participants signalés par une affichette sur la vitrine. Joyeuses fêtes à tous.

- Mais Chère Lisette, il me semble que vous oubliez une animation primordiale pour le marché de Libourne. Celle organisée par l’Association d’Animation le 15 décembre…

- Je vois ce que vous voulez dire. Vous voulez sûrement évoquer l’élection de la Super Mamie du Marché de Libourne…Vous connaissez bien ma position sur cette manifestation ?

- J’ai cru comprendre que, lors d’une sélection des candidates, il y a quelques années, le plat que vous aviez préparé n’avait pas été….Comment dire, n’était pas …Heu !...Enfin que vous aviez laissé la chance aux autres…un truc comme ça… ! je ne voulais pas vous vexer…Chère…ça peut arriver à n’importe qui…Madame…

- Goujat !