Lib'Mag live


Libmag 44

Edito n° 44

Ça fait plaisir de te retrouver toi, mon Ami, mon confident, parce que crois-moi ; des fois c’est pénible. 

Des fois, j’ai envie de rendre mon tablier et de m’exiler. J’ai un besoin profond de m’évader, de faire autre chose. Pourquoi ne pas m’expatrier ? Non ! Pas en Russie comme certains, mais ailleurs ? Pourquoi ne pas partir faire, par exemple, de la radio vers Cercoux, avec les copains de RCM ? Aller prendre l’air, me refaire une cerise, m’oxygéner les neurones car, comme je te le dis, ici, des fois c’est vraiment pénible et je craque. C’est pas qu’elles soient méchantes ! Pas du tout, loin de là, mais, elles sont…PENIBLES. Quand tu as un lâcher de chroniqueuses qui t’envahissent ton burlingue avec des bisous par-ci, des ricanements par-là, et gnagnagna! par ci et patati patata par-là. Qu’elles te transforment ton bureau en poulailler, en souk, il faut avoir les nerfs solides. Surtout qu’elles n’écoutent rien. Le b, a, ba du métier, elles s’en tapent comme de leur première Carte Bleue ! Sous prétexte de tout essayer, de tout découvrir et tester les nouveautés, je te fous mon billet que ça y va les notes de frais…Enfin si la-haut ça dit rien, moi, ce que j’en pense…

Tiens, un exemple.  Tu sais que Lib’Mag est un mensuel. Que, lorsque tu liras ma prose, nous serons (plutôt nous sommes) en février ! Et bien je suis persuadé que ces têtes de linottes sont capables, l’une de te souhaiter la bonne année, l’autre de te donner des recettes de lendemain de réveillons…et là ce ne sont que deux exemples ! Nous serions un magazine semestriel, elles te souhaiteraient Joyeux Noël le quinze août sous prétexte qu’il leur faut six mois pour torcher un article…Mais elles sont gentilles, j’en conviens. Les commerciales aussi le sont. Celles qui lorgnent sur mon espace en page trois en haut à gauche ; qu’elles peuvent toujours rêver !… Et puis y a l’autre…avec son p’tit chapeau, son p’tit manteau, son p’tit solex…La Lisette. Celle par qui les histoires arrivent. Celle qui en quinze jours a su nous faire mal voir dans tout le quartier et saper la réputation d’un gentil journal en vilain petit canard. Celle par qui le malheur arrive avec ses cancans et ses médisances sur l’hygiène du quartier, les poubelles du marché, les puanteurs, les crottes de chiens, les trous dans le macadam !!! Celle-là, c’est la plus pénible.

Enfin Joyeuses Pâques et bonne lecture de votre Lib’mag.