Lib'Mag live


Libmag 39

Lisette tombe la chemise !

- Bien le bonjour, Chère Lisette. N’auriez-vous pas, par hasard, quelques infos croustillantes de notre belle cité libournaise, qui puissent agrémenter mon magazine car, je vous l’avoue humblement, je suis en panne de scoops ? - Alors, vous, m’en parlez pas de vos scoops et de vos tuyaux percés, de vos infos mensongères ! Que vous soyez en panne c’est tant mieux et ça vous évitera d’annoncer des bêtises et d’ « enduire » les gens d’erreurs ! Parce que pour ce qui est de la véracité de vos soi-disant «prédilections de Nosfératu» et annonces à la Madame Soleil, vous vous y posez un peu là. L’objectivité c’est pas votre fort et vous confirmez la sale réputation des gratte-papier de revues à « escandales » qui nous polluent la comprenette. De ces paparazzi, harceleurs d’honnêtes gens, sans foi ni loi. Vous n’avez pas honte espèce de mécréant, hors de ma vue galvaudeur, «Journalis’» à la manque ! - Mais Madame Lisette, que me vaut ces foudres de guerre ? Je ne comprends pas… - Des foudres de guerre, c’est bien de cela dont il s’agit ! Parce que figurez-vous que c’est bien d’une sorte de guerre dont je vous cause, du conflit, de la bataille que vous annonciez dans les colonnes de ce que vous osez prétendre être un magazine d’information ! C’est bien de la guerre des bouchons qui n’aura pas lieu. Des bouchons de limonades et capsules de bières, de cette manifestation des « Bar’Ouf » que vous nous annonciez à grand renfort de touintouin, de tambours et de trompettes. De cette lutte acharnée qui aurait vu s’affronter sur la place Decazes tout ce que compte notre bonne ville de Libourne de bistroquets, cabaretiers, limonadiers et débiteurs de boissons. Que je m’en faisais une fête avec ma voisine, la Martine, et que nous avions même commencé à lancer les paris dans le quartier. Nous étions toutes émoustillées à l’idée de voir ces équipes de garçons de café se mesurer à la course au sac, au tir à la corde, au gobage de flanby, batailles de sumo et passage d’obstacles bien savonnés comme à la télé à l’époque d’Intervilles et des regrettés Guy Lux et Léon Zitrone. Comme dit la Martine : « c’est dans le lac ! ». Une guéguerre à mourir…de rire. - Mais Chère Amie, je n’ai fais que transmettre une information qui m’était donnée et je ne pouvais pas savoir que cette "guerre", comme vous dites, n’aurait pas lieu. Une guerre sympathique que je qualifierais plutôt de compétition inter-professionnelle. Une fête conviviale annulée à la dernière minute à la grande déception de Patrick Nioteau, le patron de l’Orient et vice-Président de l’Association des Commerçants qui en était un des instigateurs. - Je me doute bien que ce brave homme n’y est pour rien et que le combat n’eut pas lieu faute de combattants. Mais quand même, Monsieur le Journalis’ comprenez notre déception de ne pas pouvoir assister à ces Olympiades bien franchouillardes de la bonne humeur. Est-ce la peur de l’affrontement ou tout simplement un manque de motivation des restaurateurs de Libourne qui a fait capoter cette manifestation ? - Je pense que c’est sûrement un manque de motivation mais aussi de persuasion des organisateurs de cette sympathique opération. Pourtant, en ce qui est de cette fameuse motivation, l’exemple nous a été donné lors du concert du groupe toulousain Zebda, qui a fait vibrer notre ancienne caserne habituellement si désertique et tristounette ! - M’en parles pas, que l’on entendait la foule scander des «Motivé…Motivé… », jusqu’au fin fond de la palue de Condat ! Mais par contre, Môssieu le Grand Reporter, il me semble que vous ayez omis d’annoncer ce concert gratuit, dans les colonnes de votre Lib’Mag ! - Heu….Vous êtes dure Madame Lisette.