Lib'Mag live


LIB MAG 110

Le petit mot

Tu remarqueras, mon(es) Ami(e)(s) qu’en lisant ce début de phrase, je m’efforce à te faire une démonstration de l’écriture intrusive ! Trop fort le mec !!!... Je t’avouerais que ce n’est pas trop mon truc et que déjà, pour arriver à m’exprimer à peu près correctement sans ce concept, ce n’est pas de la tarte alors, pratiquer l’intrusif comme le préconisent certains linguistes en mal de reconnaissance, ce n’est pas du tout mon truc. Au risque d’utiliser un stéréotype sexiste comme ils disent, je te l’affirme tout de go ; l’intrusif ça m’agace et je le mets au placard si ce n’est pas ailleurs. Donc Cher Ami, bonjour. Ce mot Ami, que je majuscule et capitalise, pour moi est de tous les genres, féminin, masculin bien singulier et pluriel. Pour moi il est universel. 
Tu me diras que, comme à l’habitude je te fais un numéro de claquettes ne sachant pas trop quoi te raconter en parlant pour ne rien dire. J’aimerais tellement faire du «youpi tralala !», du «elle n’est pas belle…la vie Camarade ?» tout tourner à la dérision et bien rigoler mais, c’est vrai que cette année est vraiment bizarre. Cette fin d’année l’est tout autant ; un peu tristounette fadasse et terne à souhait.
Au moment où j’écris cette petite bafouille et le temps qu’elle soit éditée dans ton Lib’mag préféré, je ne sais pas ce qu’il en sera des décisions gouvernementales mais je me doute bien que Noël ne sera pas tout à fait comme d’habitude. Est-ce que l’on pourra se balader, faire du lèche-vitrine, réveillonner et guincher tous ensemble, s’enlacer, se bécoter au pied du sapin en plastique… Même masqué, ces fêtes ne ressembleront même pas à un carnaval. Il n’y a rien de moins sûr mais, cher Ami, chères Amis et Amies, sans faire de l’intrusif, je vous le dis tout de go ; je vous souhaite à toutes et à tous les plus belles fêtes de Noël jamais vécues car, vous le méritez bien comme dirait Coco (pas Chanel mais Coralie ma collaboratrice zélée !). Qu’au-delà des « bisoucailles », des serpentins, confettis et des langues de belles-mères, il y ait cette petite lueur dans nos cœurs qui perdurent malgré tout, cette douce lueur d’amour. Malgré l’isolement, malgré la solitude de certains, le confinement et les hospitalisations pour d’autres, Noël, cette année prendra certainement une toute autre dimension. Certainement sa dimension première, celle de la naissance, de l’espoir et du partage. De ces petites pensées de « bonnes et joyeuses fêtes » tout en couleur qui s’envoleront vers ceux que nous aimons au-delà des gestes barrières. Vers toi, mon Ami lecteur. J-L Peyreblanque