Lib'Mag live


LIB MAG 102

Super Lisette et Super "marchés" !

-Houlala ! Vous avez l’air furieuse Lisette, mais que se passe-t-il, qu’elle est la chose ou l’événement qui vous met dans un tel état ?
- Là, vous avez l’œil Monsieur le Gratte-papier…
- Je commence à bien vous connaître Chère Amie, et sais percevoir les foudres de guerre dans votre regard ! 
- Oui, je suis très très en colère. Quand je pense que l’on se décarcasse comme des Ducros pour avoir les plus beaux marchés de la région, avec les meilleurs produits et surtout avec le service de haute qualité, le sourire, la gentillesse, les conseils des commerçants, producteurs et professionnels aux petits oignons et que je vois ce qu’il est en train de se passer du coté de la grande distribution qui n’a de grand que le mot, et bien, Môssieur le Journalis’, je vous fous mon billet qu’il y a de quoi se mettre en colère…
- Vous savez bien qu’il n’y a rien de comparable entre nos marchés traditionnels et la grande distribution Lisette! Mais aussi avec nos petits commerces et services du centre ville qui créent le dynamisme, la vie ainsi que nos emplois…
- Bien entendu mais c’est tout de même révoltant que ce soit les clients eux-mêmes qui fasse office de caissières mais où va-t-on mon Petit Rapporteur? Les plus couillons c’est bien ceux qui s’y servent. J’explique ; un Leader Price sans personnel, ouvert sept jours sur sept de six heures à minuit; on  marche sur la tête je vous dis Môssieur l’Ecrivain. Tu t’escagasses à ouvrir les musées la nuit, à faire des spectacles gratuits pour essayer de cultiver la populace que tu te retrouves avec trois pelés. Voilà que, non seulement la sortie du dimanche se passe dans les Gifouille, Kivandetou et autres Foiroprix, maintenant on va passer les soirées et une partie de la nuit à faire l’auto-caissier pour Casino propriétaire du Leader. C’est révoltant… Et tous ces moutons de panurge qui, à la queuleuleu vont porter leurs oboles sans se rendre compte que c’est leurs emplois qu’ils condamnent, il y a des raisons d’être en colère ! Moi je milite pour un magasin peut-être sans personnel, mais surtout sans client et toc !
- La bêtise humaine, on n’y peut pas grand chose Chère Lisette !
- Je vous le fait pas dire Môssieur le Journalis’.
- A propos de moutons, avez-vous lu cette info dans l’excellent hebdomadaire le Résistant, concernant les chèvres de la ferme des Dagueys, aux portes de Libourne ?
- En effet, quelle charmante idée Monsieur le Journalis, d’utiliser ces gentilles biquettes pour débroussailler et entretenir les abords de notre lac et futur centre aquatique. Une idée écologique et économique qu’il faut reconnaitre futée et intelligente. Qu’il y a bien certaines rues du centre ville qui mériteraient les interventions de ce commando de biques. Car, comme tout le monde devrait le savoir, l’entretien de son trottoir incombe à chacun. Nos petites chèvres auraient du débroussaillage à faire tout en faisant très attention aux ravissants mini-jardins et bordures aménagés à l’initiative de résidants avec les encouragements de la mairie. D’ailleurs, chacun peut, s’il le désire demander à cette dernière l’intervention des services techniques pour creuser une petite tranchée en façade et végétaliser ces espaces. Ce qui contribue à la préservation de la planète. Vous voyez qu’il n’y a pas que des couillons pour aller faire les courses la nuit et que les crottes de biques feraient un bon engrais. 
- Décidemment, votre colère est persistante Chère Amie !