Lib'Mag live


LibMag 65

Un été prometteur

- Bien le bonjour, Madame Lisette !

- Et bonjour Monsieur le Journalis’.

- Ne serait-ce pas vous, Chère Amie que j’ai vu passer, bien confortablement assise dans le tricycle flambant neuf qui, depuis quelques jours, sillonne notre belle cité libournaise.

- Bien entendu, Monsieur « je-vois-tout », c’était bien moi qui testais ce nouveau mode de transport écolo ; le « Cyclopolitain ». Je faisais partie des premiers passagers privilégiés qui voulaient mettre à l’épreuve les mollets de notre  « pédaleur des villes » ; le sympathique Cyrille.

-  Je me doutais bien que vous ne seriez pas la dernière à profiter de cette innovation. 

- C’est vrai qu’avec les travaux de réfection des réseaux d’eau, les rues sont difficilement praticables et ce n’est que les  prémices de ce qui nous attend avec le chantier du plateau semi-piétonnier…Mais restons confiant et positivons car l’après travaux devrait voir le « ré-enchantement » de notre cité à n’en pas douter… En attendant il y en a qui sautent sur l’opportunité d’une rue barrée par les plombiers les gaziers et les bulldozers, et qui en profitent  pour organiser une méga-teuf avec les zingueurs !

- Vous voulez bien dire avec les plombiers-zingueurs ? Madame Lisette ?

- Je dis bien les Zingueurs Môssieu le Journaleux.  Tous les adeptes du Zinc Authentique, zingueurs, bringueurs et festoyeurs ; les Z’incontournables Zamis de Benjamin Rolland qui fêtait les dix ans de son établissement, restaurant, bar à vin. Ça a été la fiesta toute la journée et une bonne partie de la nuit dans le tronçon de la rue Fonneuve avec grillades, huîtres, musique et tintouin des divers orchestres et musicos…En particuliers les "Maracatu" pour lesquels j’ai une certaine affinité et en particulier pour Joëlius Charrioto-dé-Sonosieté, l’excellent percussionniste et pur produit des steppes Abzacaises qui pratique avec maestria mais aussi avec ses compères l’Agogo, le Repique le Surdé et la Tamburim sans oublier le Chocalhocho…Pour cet anniversaires, notre caviste Benji avait sorti quelques petits trésors de spiritueux directement  déterrés de sa cave qui contribuèrent à la qualité de la fête. Chapeau à Benjamin et surtout, continuez dans cette voie…Même si des fois, et vous le savez bien, on se fait quelques frayeurs financières. Reconnaissons que les services municipaux avaient également tout mis en œuvre pour faciliter le bon déroulement de l’événement et, comme une trainée de poudre, Benjamin, qui regrettait d’être le seul initiateur de la fête et le déclame à tous sur fesse-bouc, a fait des émules et en particulier Lionel Castano de la rue Gambetta qui, lui, a envahi la rue piétonne aux sons de bandas et hissé le drapeau hispanique sur sa marmite. Avec barnum dressé et enfilade de tables et, comme de bien entendu, paëlla à gogo ! Olé ! Puis, le Baratino ! Anda ! qui, pour ne pas être à la traîne organise des dégustations d’huîtres le dimanche matin avec petit vin blanc gouleyant …  

- Ça démarre fort avec toutes ces initiatives privées qui laissent entrevoir une saison estivale explosive ! Ne croyez-vous pas Madame Lisette ?

- Sans oublier les traditionnelles institutions comme le café de la Renaissance, le point de ralliement des fêtards, les animations jazz de l’Orient, et bien entendu le QG et ses soirées tapas !!!! l’été sera chaud, je vous le dis « Mister le Reporter …..Très très chaud !