Lib'Mag live


LibMag 65

Edito

Cette fois ci, j’ai décidé de ne pas faire d’édito. C’est comme ça et pas autrement. D’abord parce que je n’ai rien à dire et puis je ne suis pas persuadé qu’on me lise. 

Déjà, mes collègues, ils s’en foutent comme de leurs  premières….premières…enfin, ils s’en tapent le coquillard comme de l’an quarante. La dernière fois que j’ai écrit que le graphiste du mag avait un sacré mauvais caractère, je m’attendais à une réaction violente, connaissant son …mauvais caractère.  Et bé rien ! Que dalle. Tous les matins il me croise et me dit avec son regard de faux-cul « Alors, M’sieur Jean-Luc Tranquilou ? ». Il l’a pas lu l’édito. Du copier-coller. Ça  fait que je peux dire n’importe quoi, il le lira jamais. D’ailleurs je ne suis pas persuadé qu’il sache lire, il recompose avec sa machine-ordi à scanner et à recomposer. Là je suis un peu méchant. Quand c’est pour lire son bulletin de salaire, il confond pas la syntaxe avec les chiffres.  Le Bougre.

Le graphiste est un prout-prout ! Voilà, il n’a même pas vu ce que je viens d’écrire, tu en as la preuve sous les yeux. J’aurais pu le traiter de « cucul-la-praline, bachibouzouk ou crinquebille ». Zéro, il ne lit pas.  
Et puis il y a ceux qui ne te lisent pas parce que c’est gratuit et que c’est dans les boîtes-aux-lettres et que les gens biens, ils ont des « Stop-Pub » et que les trucs gratuits dans la boite-aux-lettres ce n’est pas sérieux et qu’il vaut mieux protéger les pygmées en économisant le papier et les arbres de la forêt… 

Il y a aussi mes collègues commerciaux, je ne te dis pas le niveau! Eux, ils ne savent que compter ; de la pub, de la pub, rentabiliser le millimètre-colonne. Ils ne pensent qu’à ça. C’est vrai, je l’ai déjà écris dans un autre édito, mais, comme personne ne lit !

Et puis, il y a ceux qui te font savoir qu’ils ne lisent pas tes niaiseries et qui les font lire par d’autres  qui « stabilottent » les quelques bêtises que tu pourrais écrire et en donnent le compte-rendu à ceux qui ne te lisent pas eux-mêmes puisque c’est gratuit et gnagnagna (voir plus haut) ! 

Et il y a Toi, mon Cher Lecteur Adoré, Toi qui est le seul à lire ce non-édito, je te baise les pieds, les mains et le front (Allez Louya, Allez Louya !) et te dis que toutes les bonnes affaires et adresses que tu trouveras dans ce mag c’est pour Toi tout seul. Profites-en ! Les autres ? Ils n’avaient qu’à lire.
Jean-Luc Peyreblanque