Tout est prêt pour attaquer la saison estivale car, pour Patrick Nioteau, au même titre que sur la côte d’Argent, l’esplanade François Mitterrand ressemble à un Boulevard de la Plage. On vient y prendre le soleil, farnienter sur la terrasse. On vient s’y montrer, faire des rencontres et mâter tout ce que le soleil, le petit vent d’été et la chaleur veulent bien dévoiler…Comme dans un port de plaisance ou le flambant paquebot l’Orient serait à quai, Patrick, notre Pacha pour l’occasion, nous présente son nouvel équipage partant à l’abordage d’une saison pleine de promesses et d’animations.

De la nouveauté il y en a à l’Orient. Tout d’abord, le Directeur de salle; Max Albert… dit Max. Qui ne connait pas Max l’incontournable, l’indétrônable Max, maître d’Hôtel ou maestro de l’hôtellerie qui a marqué de sa patte les plus grands établissements gastronomiques libournais. Ce duo de choc, Patrick et Max, a décidé de revenir aux sources de l’établissement créé en 1864 et de la recadrer dans l’esprit initial de la vraie brasserie parisienne de luxe. Pour cela, à tout seigneur, tout honneur, il fallait une signature en cuisine et Valérie Leduc fut recrutée. Valérie, dynamique, créative et non moins charmante est ce que l’on pourrait appeler dans la profession ; une pointure. Après une formation de manager de haut niveau, elle devient responsable d’une chaine de restaurants renommés du grand Bordeaux, puis rejoint les plus prestigieux  traiteurs régionaux.  Ne restant pas les deux pieds dans le même sabot et ayant l’envie de découvrir le monde, elle exportera son savoir-faire et fera escale à Miami, aux Etats Unis, pour y parfaire son métier. D’occident, la revoici donc à l’Orient où Il lui est demandé de revisiter la carte et de gérer la brigade de cuisine. Tout est préparé et élaboré sur place avec des produits frais venant du marché et des meilleurs fournisseurs (exemple; la Charcuterie Bordelaise, une référence traiteur). Les plats régionaux et traditionnels de brasserie seront privilégiés…et en ce qui concerne les traditions et le savoir-faire de la plus ancienne brasserie libournaise, ils seront préservés et transmis car à l’Orient, on pense aussi à l’avenir et pour partager ces richesses et cet art culinaire qui font de la France ce qu’elle est, on joue la carte de la transmission. Grâce aux « contrats générations » nos professionnels, nos « vieux d’la vieille » confient  leurs secrets en formant de jeunes apprentis…C’est aussi pour cela que l’Orient est toujours à flot?