LIB MAG 106

Dossier spécial HABITAT

AMENAGER SA TERRASSE
Avec un large choix de couleurs et d’aspects, le carrelage et le dallage apportent un certain style à la terrasse. Grâce à des matériaux innovants, ils imitent à merveille la pierre ou le bois sans avoir leurs inconvénients. Tantôt contemporain, avec un carrelage gris et une finition mate pour un esprit brut, tantôt coloré avec des formes originales et une note de bonne humeur à l’extérieur. Dedans comme dehors, tout est possible ! À la différence qu’un sol outdoor mérite une attention particulière car c’est un élément fort de l’identité du lieu. Sur une terrasse, un carrelage singulier en grès cérame ou un dallage en bois sont gages de personnalité.

FARGESIA MURIELAE ‘BIMBO’ : UNE HAIE NATURELLE OCCULTANTE
Originaire de Chine, le fargesia dit bambou non traçant bénéficie d’une résistance au froid à toute épreuve puisqu’il peut supporter des températures allant jusqu’à -25°C. Selon les variétés, il appréciera une exposition ensoleillée ou préfèrera la mi-ombre. Pour lui permettre de s’épanouir, optez pour un sol frais, plutôt riche, légèrement acide et surtout bien drainé. Un conseil pour de belles pousses : éliminez les cannes desséchées et les enveloppes de chaumes sur le sol.
Parmi ses atouts : des chaumes fins bien serrés et un port gracieux, légèrement retombant. Qu’il soit planté seul dans de petits espaces, en groupe dans un grand jardin ou même en pot ou en bac sur la terrasse, le spectacle est assuré ! Et ce tout au long de l’année puisque le fargesia résiste bien au froid et que ses petites feuilles fines et étroites sont persistantes.

REFAIRE SA SALLE DE BAINS : osez les couleurs
S’il est un classique en matière de revêtement dans la salle de bains, le carrelage se permet quelques fantaisies. Fini le total look et les unis, aujourd’hui le carrelage se libère des standards pour rendre la salle de bains encore plus déco. Posé uniquement dans la douche, simplement en bas du mur ou sur une moitié de sol, le carrelage décore la salle de bains avec caractère. Quelques idées pour mieux vous orienter : 
- des carreaux glossy en relief derrière la vasque : le carrelage métro fait son retour, dans une version luxe. Revisité en couleur écru, le carrelage métro affiche un fini glossy qui le rend plus chaleureux et tendance. Dans cette ambiance, une bande de carreaux noirs dessine l’espace de la salle de bains, et souligne les détails du carrelage.
- Une bande de carreaux de ciment qui fait le tour de la pièce : ce carrelage a le charme des carreaux traditionnels en ciment. Appliqué sur des zones ciblées : lavabo et bain, il délimite chaque espace. Il contraste, par ailleurs, avec les grands carreaux gris et égaye la pièce. Le mobilier en bois réchauffe un peu plus l’ambiance, en respectant l’esprit authentique produit par le carrelage type carreaux de ciment.

CHAQUE PIECE A SON PLACO !
Isolation phonique et thermique, protection contre l’humidité, amélioration de la qualité de l’air, résistance aux chocs... la plaque de plâtre se décline en de nombreuses variantes pour répondre aux besoins d’aménagement intérieur de chaque pièce de la maison. Tour d’horizon de ces solutions à vivre au quotidien. Quelques exemples :
- Limiter le bruit dans le salon ou le séjour : cœur du foyer, le salon est l’endroit où l’on se retrouve à tout moment de la journée. Tour à tour salle à manger, lieu de fête ou espace détente, cette pièce à vivre est le cœur de la maison. Pour le bien-être de toute la famille, une isolation acoustique est indispensable. Associées à un isolant minéral, les plaques de plâtre Placo® Phonique réduisent jusqu’à 50% les nuisances sonores. Tranquillité assurée dans le séjour comme dans les pièces mitoyennes.
- Lutter contre l’humidité dans la salle de bains : Entre la douche, la baignoire et le lavabo, la salle de bains est la pièce d’eau par excellence. Pour les revêtements, utilisez obligatoirement des plaques de plâtre hydrofuges. Résistantes à l’humidité, elles sont reconnaissables à leur couleur verte. Autre élément important, le système de ventilation doit être adapté au volume de la pièce afin de ne pas avoir de problèmes d’humidité, de moisissures…
Informez-vous avant le démarrage de votre chantier, il existe une solution adaptée à votre besoin !

quels ARROSEURS CHOISIR pour son arrosage enterré ?
Le choix des arroseurs du circuit varie selon la végétation. L’idéal reste néanmoins de disposer d’arroseurs escamotables, qui se soulèvent automatiquement avec la pression de l’eau. Deux types sont proposés. Les arroseurs à turbine sont majoritairement à jets rotatifs, bien qu’il en existe également des oscillants, et couvrent des surfaces supérieures à 150 m2. Ils s’avèrent parfaits pour les pelouses. Les arroseurs à tuyères produisent un jet statique et couvrent une surface dont le diamètre dépasse rarement 5 m. Ils sont plutôt recommandés pour les massifs et le potager, avec ou sans rehausse pour les buses.
Si, en lieu et place d’un arroseur escamotable, vous installez une prise, vous pourrez y raccorder tout type d’arroseur. Attention, tuyères et turbines ne doivent pas être installées sur une même ligne : débits et portées diffèrent trop.

L'ELECTROVANNE EST-ELLE INDISPENSABLE SUR SON ARROSAGE ENTERRE ?
Cet accessoire permet de déclencher automatiquement la sortie de l’eau dans un circuit d’arrosage. Deux modèles sont disponibles. Alimentés par une pile 9 volts, ils s’installent avec une programmation sans câble. Pour une installation avec câble, il faut une électrovanne alimentée en 24 volts. Toutefois l’ouverture et la fermeture de cette électrovanne peuvent se faire manuellement sans rien changer à la programmation. Attention, au montage, respectez bien le sens du passage de l’eau. Les piles durent en général une saison, aussi est-il recommandé d’en changer dès que redémarre le temps de l’arrosage.

NOUVELLE TAXE D'ABRI DE JARDIN : POUR QUI ?
La construction ou la pose d’un abri de jardin sur une propriété privée est soumise à une réglementation stricte en matière d’urbanisme local. Un tel projet est également encadré par les finances publiques, notamment avec l’application de la taxe d’aménagement. La surface taxable est exprimée en mètres carrés. Elle se multiplie par un montant forfaitaire, déterminé au préalable par un arrêté ministériel. Le montant obtenu est de nouveau multiplié. Cette fois-ci par le taux fixé par la collectivité territoriale. A noter que ce dernier taux est défini par rapport aux parts allouées à l’échelle départementale et régionale. En fonction de la situation géographique concernée, la disparité des taux est comprise entre 1 et 5%. Toutefois, des plafonds sont fixés par la législation. Estimez son montant en ligne sur : www.cohesion-territoires.gouv.fr/calcul-de-la-taxe-damenagement